Le 7 décembre paraîtra un livre présentant l’histoire et le patrimoine bâti de la ville de Sierre et de Chippis.

L’ouvrage abondamment illustré est publié en partenariat entre le Canton du Valais et la Société d’histoire de l’art en Suisse, avec le soutien de l’Office fédéral de la culture.

Il a été réalisé par Gaëtan Cassina, professeur honoraire d'histoire de l'art monumental régional à l’Université de Lausanne.

« Sierre, pays de contrastes » : cette expression qui pourrait sortir tout droit d’un prospectus touristique vaut aussi pour le cinquième volume valaisan de la collection « Les monuments d'art et d’histoire du canton du Valais », qui est aussi le 143e volume de la série nationale.

Du Ve au XXe siècle

Sierre se caractérise par les contrastes de son paysage, mais aussi par les contrastes de son bâti. Son riche patrimoine architectural et artistique s’étend du Ve au XXe siècle. Des édifices religieux parmi les plus anciens du christianisme, comme la chapelle Saint-Félix (500 env.), voisinent avec des bâtiments réputés pour leur modernisme, comme la clinique Sainte-Claire. Durant l’Ancien Régime, les nombreuses constructions en madriers des paysans-vignerons anniviards côtoient les prestigieuses demeures de l’aristocratie enrichie par le service étranger.

Deux pôles architecturaux forts

Les édifices religieux (p.ex. le monastère sur la colline de Géronde ou l'église du Marais) et les demeures de l’aristocratie ou de la haute bourgeoisie (p.ex. le château de Villa et l’hôtel de ville de Sierre) forment deux entités typologiques particulièrement développées dans cet ouvrage.
A la fin du XIXe siècle, un nouvel élément de contraste intervient : l’arrivée de l’industrie et du tourisme. L’urbanisme moderne de Sierre est le corollaire d’un essor économique et démographique suscité par l’industrie de l’aluminium installée au début du XXe siècle dans la commune voisine de Chippis. Cette dernière, qui est également intégrée au présent volume, a été urbanisée dans le même temps.
Le volume de 416 pages, édité par la Société d’histoire de l’art en Suisse SHAS, offre à toutes les personnes intéressées une approche captivante des endroits mentionnés.

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Société d’histoire de l’art en Suisse GSK/SHAS
Saskia Ott Zaugg, lic. ès lettres / journaliste diplômée RP, chargée de communication et relations publiques
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La Société d’histoire de l’art en Suisse SHAS se consacre à l’étude du patrimoine architectural et des arts appliqués de la Suisse.
Elle communique le résultat de ses recherches au travers de nombreuses publications et d’une revue. La SHAS est une société d’utilité publique fondée en 1880, active dans les trois régions linguistiques de la Suisse ; son siège se trouve à Berne.