L'observatoire cantonal de la jeunesse

Les jeunes sont l’avenir de notre société, c’est pourquoi l’établissement de bonnes politiques en leur faveur se révèle aujourd’hui être indispensable.
Pour ce faire, le Valais possède de nombreux partenaires étatiques, des services communaux, des clubs sportifs, culturels et sociaux, des ONG, des paroisses et d’autres acteurs qui s’engagent grandement en faveur de la jeunesse.

Le Valais est également novateur en matière de lois dans ce domaine comme le prouve la loi en faveur de la jeunesse du 11 mai 2000. D’autres mesures telles que les programmes d’aide à la parentalité ou les activités proposées par les centres de loisirs et les animateurs socioculturels témoignent de la richesse et de la variété d’initiatives en faveur des jeunes.

Malgré cette diversité d’offres, peu de liens sont présents entre ces acteurs. Les informations d’un service ne sont pas nécessairement transmises à un autre et inversement. Ces derniers travaillent alors individuellement avec peu de collaboration entre eux (voire aucune) et l’impact de leurs actions n’est donc pas pleinement efficace.

Un autre obstacle est que le canton ne dispose pratiquement pas de données chiffrées précises sur les jeunes. De plus, les différents partenaires en possession de ces données statistiques n’échangent pas ces informations entre eux.

Un manque de stratégies communes, de partage des connaissances et d’une vue d’ensemble générale entre les différents acteurs est dès lors constatée.

En novembre 2011, un état des lieux de la mise en application de la loi en faveur de la jeunesse a été effectué. Cette analyse figure dans le rapport sur la politique de la jeunesse.
Il est ressorti clairement de ce rapport que la politique de la jeunesse valaisanne souffrait encore de carences telles qu’un manque de coordination opérationnelle, un manque de participation des jeunes à la prise de décisions politiques ou encore un manque de partage des connaissances en matières de promotion.

Afin de combler ces lacunes, il a été proposé, dans ce rapport, des solutions comme la mise en place d’un comité de conduite, la création d’une assemblée des délégués de jeunesse communaux, un renforcement de la participation des jeunes ainsi que la mise en place d’une coordination de la prévention.

Conscient de cette situation, le Service cantonal de la jeunesse, a soumis au Conseil d’État, le 20 juin 2012, la proposition de création d’un Observatoire cantonal de la jeunesse (OCJ), dont les principaux objectifs seront d’une part d’unifier les différents partenaires en charge de la jeunesse et d’autre part de collecter et centraliser une base de données statistique dans tous les domaines qui concernent les jeunes.

Depuis, on retrouve cet outil de travail dans la loi en faveur de la jeunesse inscrit à l'article 9.