Reportages
Reportage« Rendez-vous au bord du Rhône » : l’exposition qui changera le regard du Valais sur son fleuve emblématique
Les visuels, les personnages, le mobilier central… tout est en place ! En cette fin août, l’exposition « Rendez-vous au bord du Rhône » est prête à accueillir son public. Itinérante, l’exposition débute sa tournée valaisanne à l’Ecole de commerce et de culture générale (ECCG) de Sierre. A l’entrée, le panneau d’introduction affiche d’emblée la couleur : « La présence du fleuve est un atout, et son réaménagement une chance pour notre qualité de vie au 21e siècle ». Ici, l’exposition met surtout l’accent sur la dimension écologique et socio-économique de Rhône 3, moins sur ses enjeux sécuritaires. « Il y a cette volonté de montrer que Rhône 3 est certes un projet sécuritaire. Mais il ne se résume pas à ce seul objectif. Au vu du changement climatique, c’est aussi une opportunité en termes de biodiversité et d’espace public comme site de ressourcement pour la population », souligne la porteuse du projet Marianne Thomann, spécialiste territoire et paysage au SDANA.
La présence du fleuve est un atout, et son réaménagement une chance pour notre qualité de vie au 21e siècle
« Rendez-vous au bord du Rhône » s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2030. Le projet a été sélectionné en 2021 à l’issue d’un appel à projets lancé au sein de l’administration cantonale. « C’est un projet exemplaire, se félicite Christel Dischinger, la coordinatrice des appels à projets pour la Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM). Il permettra à la jeunesse de s’approprier le fleuve. C’est aussi un projet exemplaire en termes de partenariat ».
Ce qui est spécial ici, c’est de collaborer avec des services avec lesquels nous n’avons pas l’habitude d’échanger, se réjouit Marianne Thomann
Sous l’égide du SDANA et avec le soutien de la FDDM, pas moins de quatre services de l’Etat ont été associés à la démarche. « Ce qui est spécial ici, c’est de collaborer avec des services avec lesquels nous n’avons pas l’habitude d’échanger, se réjouit Marianne Thomann. Avec le Service de l’enseignement (SE) et le Service de la culture (SC), c’était une première pour moi. Avec le Service du développement territorial (SDT) et le Service des forêts, de la nature et du paysage (SFNP), on collabore sur les dossiers courants, mais rarement, voire jamais sur un projet commun ». D’autres ressources ont encore été mises à contribution : La Fédération des communes valaisannes (FCV), l’Association mémoires du Rhône, l’entreprise CréActif, l’Ecole Professionnelle des Arts Contemporains (EPAC) et BASE, le bureau lauréat du concours pour les espaces publics du Rhône. « La transversalité et les partenariats revêtent beaucoup d’importance en matière de durabilité, explique Christel Dischinger. On doit travailler avec différents acteurs, privés ou publics, ainsi que sur différentes thématiques. Il faut œuvrer ensemble. C’est ainsi que naissent les solutions durables ».
« Rendez-vous au bord du Rhône » s’adresse en premier lieu aux étudiants et apprentis du canton. C’est Stéphane Dayer, chargé de projet Ecole-Economie au Service de l’enseignement, qui a assumé un rôle pivot avec les établissements scolaires valaisans : « Mon premier travail a été d’adapter les textes de l’exposition à notre public. J’ai ensuite préparé un support de cours pour le corps enseignant ». Car en amont, les visites seront soigneusement préparées. Il sera question de l’histoire du fleuve et des contours de l’exposition. Suite à la visite, les étudiants sont invités à participer à un concours d’idées concernant l’aménagement de certains secteurs des berges du Rhône. « La collaboration avec le Service de l’enseignement a été extrêmement bénéfique et même indispensable, sans quoi nous aurions pu louper notre cible », relève la géographe Marianne Thomann.
A Sierre, l’exposition occupe 30 m2. Modulable, l’espace a toutefois été conçu pour s’adapter aux différents sites étapes. Seul impératif : une classe d’une vingtaine de personnes doit pouvoir y circuler. « La scénographie a été réalisée par le bureau d’étude CréActif, précise Marianne Thomann. Des panneaux recto verso permettent une bonne distribution des gens, même en des lieux plus compacts ». L’exposition se veut interactive, via un jeu et une tablette digitale. Elle fait aussi appel au toucher. « Au centre de l’expo, une table présente des matériaux issus du Rhône. On y trouve des échantillons de pierre, de terre et de bois. Le public a tout loisir de les toucher ».
Au centre de l’expo, une table présente des matériaux issus du Rhône. On y trouve des échantillons de pierre, de terre et de bois. Le public a tout loisir de les toucher
Et pour donner vie à cette exposition, une série de personnages habitent les lieux : une cycliste, un pêcheur, une ingénieure, un grand-père et sa petite fille ou encore des jeunes en rollers. Ces illustrations ont été créées à Saxon, à l’Ecole Professionnelle des Arts Contemporains. L’EPAC avait pour mandat de s’adresser aux jeunes. « Nos étudiantes et étudiants ont entre 18 et 22 ans. Du coup, ils ont l’avantage d’être proches de ce public cible. Pour parler à la jeunesse, on privilégie un style proche du cartoon ou du manga, avec des teintes assez colorées », explique le professeur Jordan Espagne qui a accompagné le projet.
Pour parler à la jeunesse, on privilégie un style proche du cartoon ou du manga, avec des teintes assez colorées
Résultat d’un véritable travail d’équipe, l’exposition séduit. Solidement documentée, elle présente le fleuve et ses berges sous un jour nouveau, un Rhône plus accessible que jamais. « Dans les endroits propices et en dehors des périodes sensibles pour la faune (reproduction, parade, migration, …), il sera possible de s'approcher du cours d'eau par une grève naturelle ou des blocs de pierre. Les berges du Rhône deviendront un espace de loisirs et de détente, un lieu de vie, un lieu de rendez-vous », promet l’exposition.
Que les gens en parlent, que l’exposition questionne, qu’elle suscite le débat feront aussi sa réussite
« Rendez-vous au bord du Rhône » s’adresse également au grand public. La présentation attend ainsi la visite de très nombreuses personnes. L’affluence participera au succès de l’exposition, mais d’autres critères compteront tout autant. « Que les gens en parlent, que l’exposition questionne, qu’elle suscite le débat feront aussi sa réussite », ajoute Marianne Thomann.
« Rendez-vous au bord du Rhône » fait halte à Sierre jusqu’à la fin septembre. Puis ce sera au tour de Martigny, Viège, St-Maurice, Brigue et Sion. Monthey mettra un terme à cette tournée cantonale l’automne prochain. Pour sûr, le Valais portera bientôt un autre regard sur son Rhône.
Plus d’infos sur www.vs.ch/sdana
Portrait
PortraitKevin Raux - Sa quête du passeport suisse
«Je le jure ! » : par ces mots, Kevin Raux est devenu citoyen valaisan. L’assermentation s’est déroulée le 24 mai à la Simplonhalle de Brigue. Régis, son papa, et Celcivane, sa maman, sont à ses côtés. Le moment est intense et solennel. La famille Raux prête serment dans une salle comble – 360 candidats sont présents ce jour-là – devant le conseiller d’Etat Frédéric Favre et la sous-commission « Naturalisation » du Grand Conseil. La cérémonie terminée, Kevin Raux s’est vu remettre son acte d’origine. L’aboutissement d’un long parcours pour cet enfant de Port-Valais.
Kevin Raux a vu le jour à Nyon, mais c’est en Valais qu’il a grandi, dès l’âge de quatre ans. Ses parents ont immigré très jeunes en Suisse. Son papa vient du Nord-Pas-de-Calais en France et sa maman de la région de Rio de Janeiro au Brésil. « Jusqu’ici, lorsqu’on me posait la question de mes origines, je me sentais un peu mal à l’aise, de crainte qu’on me colle une étiquette, se souvient le nouveau citoyen valaisan. Cela dit, on ne m’a jamais fait sentir que j’étais étranger, peut-être aussi parce que les gens l’ignoraient ». Titulaire jusqu’ici d’un permis C, Kevin s’est toujours senti bien chez lui en Valais. Sportif assidu, il a porté haut les couleurs de son canton d’adoption. Membre des cadres valaisans de tennis, il a été couronné champion cantonal la saison 2014-2015. Kevin s’est également illustré en karaté avec une médaille de bronze au championnat suisse (2009-2010). Un modèle d’intégration, diront certains. Mais il en faut davantage pour prétendre à la nationalité helvétique.
Jusqu’ici, lorsqu’on me posait la question de mes origines, je me sentais un peu mal à l’aise, de crainte qu’on me colle une étiquette, se souvient le nouveau citoyen valaisan. Cela dit, on ne m’a jamais fait sentir que j’étais étranger, peut-être aussi parce que les gens l’ignoraient
Du premier entretien à l’obtention du passeport à croix blanche, quatorze étapes attendent tout candidat à une naturalisation dite ordinaire. Certaines phases s’avèrent plus stressantes que d’autres, à l’instar des auditions devant les autorités. Première étape, la commune de domicile : « A Port-Valais, nous avons été convoqués ensemble avec mes parents. Ce fut plus un entretien qu’un examen. On a entre autres échangé sur l’histoire de la Suisse, sa géographie, ses institutions. Tout s’est bien passé », se souvient Kevin.
Second oral, le canton. L’audition se passe devant la sous-commission « Naturalisation » du Grand Conseil. Pour notre candidat au passeport suisse, le rendez-vous a tourné court : « Là, je me suis retrouvé seul, sans mes parents, et les questions se sont avérées plus pointues que prévu ». Verdict : c’est l’échec ! « J’ai notamment trébuché sur la question des départements des sept conseillers fédéraux et sur la différence entre Chambre haute et Chambre basse », regrette Kevin. Ce même jour, son papa et sa maman passent avec succès ce grand oral.
Là, je me suis retrouvé seul, sans mes parents, et les questions se sont avérées plus pointues que prévu ». Verdict : c’est l’échec !
Si j’avais encore échoué, nous aurions dû recommencer à zéro, y compris mes parents, qui eux avaient pourtant tout réussi du premier coup
La deuxième tentative sera la bonne pour Kevin : « Pour le coup, je m’étais vraiment bien préparé. J’ai passé deux mois à tout apprendre par cœur ». Mais ce n’est qu’après les félicitations de ses examinateurs qu’il prendra toute la mesure de l’enjeu : « Si j’avais encore échoué, nous aurions dû recommencer à zéro, y compris mes parents, qui eux avaient pourtant tout réussi du premier coup ». Il en frémit encore.
La nationalité suisse se mérite. Mais elle en vaut le prix. Citoyen helvétique à part entière, Kevin a désormais accès aux droits politiques. « Ce fut l’une de mes principales sources de motivation, reconnaît-il. J’adore les débats de société et j’entends bien à présent m’engager politiquement. Mes valeurs ? La liberté d’entreprendre et la cohésion sociale sont des thèmes qui me sont chers ». Notre futur politicien se donne encore le temps de trouver un parti. En attendant, il se réjouit des « toutes premières fois » à venir, en l’occurrence l’assemblée primaire et les votations fédérales.
J’adore les débats de société et j’entends bien à présent m’engager politiquement.
Dame Helvetia accorde d’une main des droits et fixe de l’autre des devoirs. Servir l’armée en est un. Kevin y voit une belle opportunité : « C’est une chance énorme de pouvoir remplir ses obligations militaires. On y cultive la camaraderie tout en vivant des expériences hors du commun. A choisir, j’aurais une préférence pour l’armée de l’air », précise notre futur soldat. Mais avant son école de recrue, Kevin doit encore terminer son apprentissage d’employé de commerce. « Je viens de passer deux ans à la Chancellerie. Ma troisième et dernière année de formation se passera au SETI, le Service de l’économie, du tourisme et l’innovation ».
Franco-brésilien de souche et depuis peu Helvète, Kevin détient désormais trois passeports. Du haut de son mètre 96, il savoure son bonheur: « Je suis né en Suisse, j’ai fait toutes mes écoles en Suisse. Mes racines, elles sont suisses. Je ne vais pas pour autant renier mes origines brésiliennes et françaises». De ses origines plurielles, Kevin entend y puiser sa force, et pour lui, et pour ce Valais qui l’a vu grandir.
Je suis né en Suisse, j’ai fait toutes mes écoles en Suisse. Mes racines, elles sont suisses.
En visite
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Info
Info: Service de la santé publique
Observatoire valaisan de la santé - Nomination de la nouvelle présidente
Le Gouvernement a nommé Laurence Richard comme membre et présidente du conseil d’administration de l’Observatoire valaisan de la santé (OVS) dès le 15 septembre 2023.
Avocate diplômée de l’université de Lausanne et domiciliée à Martigny, Laurence Richard est également au bénéfice d’un CAS et d’un DAS en médiation. Elle remplace Françoise Balmer Fitoussi qui était en fonction depuis l’année 2017.
La composition du conseil d’administration de l’OVS est donc la suivante pour le solde de la période administrative 2022-2025 : Laurence Richard, présidente, Simon Fluri, vice-président, Raphaël Bender, Olivier Chambovay, Dominique Germann, Sophie Ley et Jean-Bernard Moix.
L’ordonnance sur l’Observatoire valaisan de la santé du 1er octobre 2014 précise, à son article 5, que son conseil d’administration est composé de sept membres et réunit notamment des compétences médicales, soignantes, de santé publique, statistiques et juridiques.
Les chroniques de Stella
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Tous ceux qui ont déjà participé à des vidéoconférences reconnaîtront probablement l'un ou l'autre de ces éléments. Un aperçu de la folie quotidienne. Lire la suiteÀ proposSacrée technologie ! » -
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Conseils
Conseil : Vidéoconférences, ce qu’il faut faire et ne pas faire
Comment assurer le bon déroulement des séances virtuelles
Actuellement, les vidéoconférences remplacent nombre de rencontres et réunions en présentiel. Toutefois, il n’est pas du goût de tout le monde de renoncer aux discussions en tête à tête et de ne voir ses collègues qu’à travers un écran. Et pourtant, la vidéoconférence peut offrir de nombreux avantages lorsqu’on y a recours correctement. Elle offre par exemple plus de flexibilité en termes de temps et d’espace et permet aussi d’économiser des ressources.
Pour garantir le bon déroulement des réunions virtuelles, l’Etat du Valais a mis au point un guide pour le personnel qui fournit des conseils importants sur le travail mobile, et en particulier sur les vidéoconférences et les séances hybrides. Nous vous en avons résumé quelques-uns.
Préparation
Durée et rythme
Il est plus difficile de rester concentré pendant un long moment lors d’une conférence vidéo ou téléphonique. Il est donc recommandé de planifier des séances de 1h30 au maximum avec pas plus de 45 minutes consécutives. Faites une pause toutes les 45 minutes environ (cinq minutes suffisent). Cela permet aux participants de quitter un petit moment leur écran et d’être d’attaque pour se concentrer sur la partie suivante.
Taille du groupe
Il est recommandé de limiter le nombre de participants à dix au maximum ou de former des sous-groupes, si les outils utilisés le permettent.
Technologie fiable
En plus de la planification du contenu, il est essentiel que la technologie utilisée pour la réunion virtuelle soit moderne et fiable. Cela comprend une connexion internet ou Wi-Fi rapide et stable, une caméra, un micro et un écran. Testez votre matériel avant le début d’une séance.
La bonne lumière
Les images trop sombres ou trop lumineuses entravent nettement la concentration. La caméra ne devrait donc pas être orientée en direction de la fenêtre afin que l’image ne soit pas trop sombre. De même, il faut éviter que les participants soient éblouis ou perturbés par des surfaces réfléchissantes dans la pièce. Les lampes lumière du jour offrent une luminosité agréable.
Arrière-fond
Pour éviter les distractions, il ne faut si possible pas qu’il y ait dans le champ de vision de la caméra du mobilier inutile, du désordre sur le bureau, des plantes vertes, des œuvres d’art ou des objets en mouvement.
Vêtements
Lorsque vous êtes en vidéoconférence, évitez les habits à petits motifs. En effet, ils brouillent l’image sur l’écran, c’est-à-dire qu’ils engendrent des scintillements sur l’image qui déconcentrent les participants. Préférez plutôt des couleurs neutres.
Pendant la séance
Interactions / communication
- Eteignez le micro lorsque vous ne parlez pas.
- Intervenez via le chat ou en faisant un signe dont vous aurez convenu au sein du groupe.
- N’interrompez la personne qui parle que si vous avez quelque chose d’important et d’urgent à dire.
- Ne monopolisez pas la parole.
- Récapitulez souvent le contenu de la discussion.
- Gardez une trace des échanges, par exemple en partageant des notes ou des catures d'écran.
Après la séance
Retour
Demandez aux participants un retour sur la séance en ligne. Cela permet de créer une base qui peut contribuer à améliorer en permanence les vidéoconférences.
Procès-verbal de la séance
Envoyez le procès-verbal de la séance aux participants directement après la réunion. Garder une trace écrite de ce qui a été dit augmente la probabilité que les participants retiennent ce qui a été abordé et ce dont il a été convenu.
Coup d'oeil dans les archives de l'Etat
Coup d’œil dans les archives de l’Etat
Outre l’Exécutif et le Législatif, le Judiciaire contribue lui aussi au fonds des Archives de l’Etat du Valais. Grâce aux recueils de jugements et dossiers de procédures civiles et pénales, les personnes concernées, les chercheur.euses et même le public intéressé peuvent avoir un aperçu de la jurisprudence valaisanne – dans le respect des délais de protection en vigueur afin de préserver les droits de la personnalité de chacun.e, bien évidemment. Parmi les jugements conservés aux Archives de l’Etat, l’on trouve également une série de registres reliés de jugements pénaux (AEV, 5075). Pour que ces trésors plus que centenaires restent consultables par les générations futures, les collaboratrices et collaborateurs des Archives de l’Etat les soumettent à un traitement conservatoire: il.elles les nettoient, les conditionnent dans des boîtes et fourres adaptées puis les entreposent dans des locaux spécialement aménagés en sous-sol, avec une stabilité climatique optimale.
Qui n’a jamais renversé son café ou sa bouteille d’eau sur son bureau et regardé impuissant.e le liquide se répandre partout, jusque sur ses documents? Ou photocopié les pages d’un livre en pressant fortement le couvercle de l’appareil sur l’ouvrage pour obtenir une copie de meilleure qualité? Sans oublier les inondations qui peuvent atteindre les locaux d’archives… Même si l’on est soigneux.se au quotidien, l’endommagement d’un document est vite arrivé. Nos prédécesseur.es de l’Administration cantonale en ont fait la malheureuse expérience. Du fait d’une consultation fréquente, la reliure du registre 19 (1880-1881) de la collection des jugements pénaux a par exemple été fortement fragilisée et endommagée (le premier plat a disparu et le dos s’est décollé).
En 2012, cet ouvrage de plus de 140 ans a été confié à un professionnel pour être restauré dans les règles de l’art. Pas tant pour disposer d’un «beau» registre que pour le stabiliser aux fins de sa consultation.
IMG Loin du cliché de l’archiviste reclus.e dans une cave sombre, la préservation du patrimoine qui leur est confié fait partie du quotidien de nos collègues des Archives. Pour eux.elles, la durabilité est une préoccupation aussi importante qu’actuelle; son but est de garantir la transmission de ce patrimoine aux générations futures. Un pied dans le passé, les yeux rivés vers l’avenir, nos archivistes luttent contre la dégradation naturelle des documents. Une mission qui ne se limite pas à la durée d’une vie, mais s’étend sur des siècles, voire des millénaires. Envie d’en savoir plus sur le défi quotidien de la conservation et de l’archivage des documents papier, des parchemins et des fichiers électroniques? Alors visitez l’exposition des Archives de l’Etat du Valais «Pourvu que ça dure!» aux Arsenaux (rue de Lausanne 45), qui se tient depuis le 25 mars, ou profitez de la journée portes ouvertes du samedi 11 juin entre 10 et 22 h 00, date de fin de l’exposition.
Visites pour le personnel de l’Administration cantonale:
- 18 mai à 16h00 (en allemand)
- 18 mai à 17h00 (en français)
Inscription: par e-mail à sc-ac-recordsmgmt@admin.vs.ch