Reportages
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Série « Winter Palace » : le Château Mercier décroche son premier grand rôle au cinéma !
Durant trois semaines, le Château Mercier s’est métamorphosé en un décor de cinéma pour la série télévisée « Winter Palace ». Toutes les scènes en chambre de cette saga historique réalisée par Pierre Monnard ont été tournées à Sierre. Cette grande production sera diffusée sur la SSR à la fin 2024, puis sur Netflix, offrant ainsi une tribune internationale à ce joyau propriété du canton et dont le Conseil d’Etat a récemment décidé de renforcer l’attrait culturel. Reportage dans les coulisses du tournage. Lire la suiteÀ proposSérie « Winter Palace » : le Château Mercier décroche son premier grand rôle au cinéma ! » -
Les Arsenaux transformés en un centre médias
Les lieux sont réputés pour leur quiétude. Mais ce jour-là, rien de tel. Le 22 octobre 2023, à l’occasion des élections fédérales, le pôle culturel des Arsenaux à Sion s’est métamorphosé en un vaste centre médiatique. A l’invitation du canton, les rédactions ont investi les lieux. De l’atmosphère feutrée d’une médiathèque au tumulte de l’arène médiatique et politique, reportage au cœur d’un dispositif exceptionnel. Lire la suiteÀ proposLes Arsenaux transformés en un centre médias » -
Transition énergétique : Du solaire dans les prises de l’administration.
L’administration cantonale se tourne vers le solaire pour couvrir ses besoins en électricité. Objectif : tapisser plus de 50'000 m2 de toitures avec des panneaux photovoltaïques. Le canton met en service des centrales toujours plus puissantes. Reportage au Service de la circulation routière et de la navigation. Lire la suiteÀ proposTransition énergétique : Du solaire dans les prises de l’administration. » -
30 ans, une nouvelle cheffe et un déménagement : En 2023, l’Office cantonal de l’égalité et de la famille prend un nouvel envol.
Vis-à-vis a eu l’opportunité de découvrir en avant-première les nouveaux bureaux de l'Office cantonal de l’égalité et de la famille (OCEF), en pleine phase de déménagement. En 30 ans, l’OCEF a connu plusieurs périodes de transformation, voire de turbulence, avec une constante : le chiffre 3. L’office a déménagé trois fois, a changé de nom à trois reprises et a traversé trois grandes phases de développement. Retour sur cette trilogie avec trois personnages qui ont ou qui vont marquer l’histoire de l’OCEF. Lire la suiteÀ propos30 ans, une nouvelle cheffe et un déménagement : En 2023, l’Office cantonal de l’égalité et de la famille prend un nouvel envol. » -
Le Collège Spiritus Sanctus lutte contre le gaspillage énergétique
Huit bâtiments qui ont entre 350 et 20 ans, 900 élèves, 90 enseignants et une trentaine d’autres employés. Ces quelques chiffres clés du Collège Spiritus Sanctus de Brigue sont plutôt impressionnants. Du coup, comment économiser l'énergie de la manière la plus efficace possible avec de telles infrastructures ? Comme à la maison ! Baisser le chauffage, changer les ampoules, améliorer l'isolation, sensibiliser les utilisateurs, les habitants et les visiteurs et, si nécessaire ou si possible, planifier des investissements énergétiques efficaces. Vis-à-vis a rendu visite à l'ancien concierge du collège, Ivan Tenisch, ainsi qu'au recteur Gerhard Schmidt dans son bureau plutôt frais. Lire la suiteÀ proposLe Collège Spiritus Sanctus lutte contre le gaspillage énergétique » -
« Rendez-vous au bord du Rhône » : l’exposition qui changera le regard du Valais sur son fleuve emblématique
Le Rhône, une chance pour notre qualité de vie. C’est ce qu’entend démontrer l’exposition « Rendez-vous au bord du Rhône » qui a pris ses quartiers à Sierre, en avant-première. Itinérante et participative, l’exposition figure parmi les projets de l’Agenda 2030. Piloté par le Service des dangers naturels (SDANA), le projet résulte d’une large collaboration privée publique. Vis-à-vis se penche sur les coulisses de sa réalisation. Lire la suiteÀ propos« Rendez-vous au bord du Rhône » : l’exposition qui changera le regard du Valais sur son fleuve emblématique » -
Des personnes en situation de handicap numérisent les déclarations fiscales des contribuables valaisans. La prestation porte sur six millions de pages par année. Découverte.
Le Service cantonal des contributions collabore avec deux institutions sociales pour la numérisation de nos déclarations fiscales. Chaque année, des millions de documents sont ainsi scannés par des personnes en situation de handicap. Reportage aux Ateliers St-Hubert de Sion et à l’Atelier Manus à Brigue. Lire la suiteÀ proposDes personnes en situation de handicap numérisent les déclarations fiscales des contribuables valaisans. La prestation porte sur six millions de pages par année. Découverte. » -
Grand-Brûlé : centenaire et toujours à l’avant-garde de la vitiviniculture valaisanne
Au Grand-Brûlé, le millésime 2021 fera date. Le domaine viticole de l’Etat du Valais a vécu cet automne ses centièmes vendanges, et ce pour la première fois sous la houlette d’une femme. Sécateur à la main, Vis-à-Vis parcourt 100 ans de la vitiviniculture valaisanne. Echanges à la vigne et au pressoir avec la nouvelle cheffe de culture Angélique Délèze et le maître-caviste Eddy Dorsaz. Lire la suiteÀ proposGrand-Brûlé : centenaire et toujours à l’avant-garde de la vitiviniculture valaisanne » -
Fromager, tout un art !
Chaque printemps, le canton du Valais propose des cours sur le fromage à Châteauneuf. Ils sont dispensés par Eric Masseraz, responsable cantonal de l’économie laitière, qui conseille aussi ses élèves après la formation théorique lors de leurs stages dans les alpages valaisans. Nous l’avons accompagné lors d’un contrôle à l’alpage du Plan-de-la-Chaux, dans le val Ferret. Lire la suiteÀ proposFromager, tout un art ! » -
Elections cantonales 2021
En mars, la population valaisanne a élu les cinq membres du Conseil d’Etat, ainsi que ceux du Parlement. Le Service de l’information de la Chancellerie d’Etat a de nouveau mis sur pied un centre de presse, un lieu de rencontre pour les candidats, les acteurs politiques et les journalistes. En raison de la pandémie du coronavirus, la situation était toutefois un peu différente cette année. Petit tour d’horizon en texte et en images. Lire la suiteÀ proposElections cantonales 2021 »
Portrait
PortraitArsène Duc : l’amour de la musique, du Stabat Mater à Def Leppard
Fashion Week
Les rideaux du Théâtre libre de Paris s’ouvrent. Stupeur dans la salle. Le gotha de la mode venu assisté au défilé de Kévin Germanier découvre sur scène une fanfare. Sous la direction d’Arsène Duc, l’Ancienne Cécilia entame sa pièce. Les mannequins défilent à leur tour. « Kévin a voulu surprendre en gardant notre présence secrète. Emotionnellement, c’était bien vu », confie, encore touché, le directeur de la formation chermignonarde.
Ce jour-là, les cuivres de l’Ancienne Cécilia interprètent l’Allegretto du Palladio et deux tableaux du Stabat Mater. La prestation, originale et inspirée de la musique baroque, dure dix minutes, montre en main.
« Cette musiquerythmée est à la fois punchy et sobre. Je pensais que ça allait matcher musicalement et ça a été un succès », se remémore Arsène.
Kévin a voulu surprendre en gardant notre présence secrète. Emotionnellement, c’était bien vu.
A Paris, l’Ancienne Cécilia a joué trois pièces de Karl Jenkins. Les voici, en intégralité, dans l’ordre du défilé :
1. Allegretto von Palladio – Karl Jenkins – Ancienne Cécilia
2. Paradisi Gloria von Stabat Mater – Karl Jenkins – Ancienne Cécilia
3. Sancta Mater von Stabat Mater – Karl Jenkins – Ancienne Cécilia
Haute couture et fanfare
Le faste parisien, l’hypermédiatisation et le côté « bling-bling » de la Fashion Week ont impressionné le directeur de fanfare. « Il faut vraiment le vivre pour le croire », confie-t-il. Mode et fanfare, deux mondes diamétralement opposés ? Finalement, pas vraiment. Ces univers sont plus proches qu’on ne l’imagine, reconnaît Arsène Duc : « Que ce soit dans la couture ou dans la musique, la clé est dans les détails. Kévin et moi partageons une même passion, celle de la perfection ». Partant, le choix musical du défilé a été méticuleusement élaboré. Le style, le tempo, le compositeur Karl Jenkins : les deux hommes n’ont rien laissé au hasard.
Il faut vraiment le vivre pour le croire.
« Grailler » les dernier détails
Perfectionniste, voire « pinailleur », Arsène Duc ne s’en cache pas. Il assume pleinement cette facette de sa personnalité. En répétition, une expression revient fréquemment dans sa bouche : « On va grailler les derniers détails ». Comprenez : on va corriger les dernières impuretés. Cette phase intervient généralement deux à trois semaines avant un concours. « Précision, clarté, intonation : nous nous focalisons sur la technique et certains passages, pour que l’ensemble sonne encore mieux. C’est un défi stimulant ».
Dans le milieu de la haute couture, la méthode du directeur Duc trouve son écho. Elle se résume en deux mots : faire dans la dentelle et savoir remettre l’ouvrage sur le métier. Que ce soit sur un podium ou lors d’un concours, l’attention portée aux détails fera toute la différence. Le remarquable palmarès d’Arsène Duc atteste du bien-fondé de cette approche.
L'oscar de la direction
Virtuose de la direction, le Chermignonard a ainsi gagné d’innombrables titres sur la scène suisse et internationale. En 2017, il fait sensation en remportant avec le Valaisia Brass Band le très prestigieux British Open Brass Band Championship. Cette victoire marque un tournant historique. Pour la première fois, une formation continentale décroche le titre tant convoité. Une statuette récompense le directeur, l’équivalent d’un Oscar.
Avec l’Ancienne Cécilia, le Brass Band de Fribourg et le Valaisia Brass Band, le maestro a tout raflé, ou presque. Et pourtant, à l’orée de ses 60 ans et après 36 ans de direction, Arsène garde la niaque. Le secret ? « Ce sont la passion des musiciens et l’arrivée des jeunes qui me portent », révèle ce motivateur hors pair.
Dans l'ADN familial
« Je ne pourrais concevoir un seul jour sans musique, elle tourne dans ma tête presque en permanence », confie Arsène. Sa passion remonte à son plus jeune âge. A sept ans, le petit Arsène souffle dans son premier euphonium. A onze ans, il rejoint l’Ancienne Cécilia. « A cette époque, on avait le choix entre le foot et la fanfare. Pour moi, la musique s’est imposée comme une évidence », se souvient-il. Rien d’étonnant à cela. Chez les Duc, la tradition des cuivres est ancrée dans l’ADN familial, depuis quatre générations. Son père Philbert a 68 années de musique. Arsène a transmis le virus à ses enfants : Valentin, 29 ans, et Aline, 26 ans. « Que ce soit lors de concours, de concerts ou lors de sorties comme à Paris, nous nous retrouvons en famille. C’est une chance de partager ce même hobby », souligne-t-il.
La musique s’est imposée comme une évidence.
Higelin et heavy metal
Arsène aime la musique. Toutes les musiques. Bien sûr la musique classique, mais aussi la musique française comme Jacques Higelin. Adolescent, il découvre les Clash, les Ramones et les Sex Pistols. « C’était au début du mouvement punk. J’avais onze ans. C’était assez exciting ». Le Chermignonard a aussi eu sa période heavy metal avec notamment Led Zepplin, AC/DC ou encore Judas Priest. Et sa flamme pour le metal est restée intacte. En juin 2023, Arsène s’est rendu à Thoune pour assister au concert de Def Leppard et Mötley Crüe.
La quête de l'équilibre
La musique rythme sa vie. Alors qu’il aurait pu vivre de sa passion, Arsène Duc a choisi une autre voie. Titulaire d’une licence HEC de l’Université de Lausanne, il dirige depuis 2009 le Service administratif et des affaires juridiques de la formation (SAAJF) au sein du Département de l'économie et la formation. Dissocier le travail de la musique est une question d’équilibre : « Ces deux activités se complètent. L’une nourrit l’autre et vice versa. En répétitions, j’arrive motivé. Il en va de même au travail ». Sauf que, même au bureau, le référentiel musical n’est jamais bien loin : « 34 personnes travaillent pour le service, c’est l’effectif d’un brass band », plaisante ce cadre de l’administration. Engagé par l’Etat du Valais en 1993, il est toujours resté fidèle à son employeur.
Fidélité et fiabilité
La fidélité fait justement partie des valeurs chères à Arsène Duc. Au même titre que la fiabilité. « Quelqu’un de fiable, ça représente beaucoup pour moi », souligne-t-il. Ce qui se traduit chez lui par « le souci de bien faire », en toutes circonstances, quitte à vivre souvent sous pression : « A Paris, la pression était d’une nature différente de celle de Birmingham, mais elle était bien là. Il fallait que tout se passe bien pour Kévin ».
Prochaine épreuve : la Fête cantonale des musiques valaisannes en juin à Crans-Montana. L’Ancienne Cécilia se produira dans la catégorie Brass Band Excellence. Une fois de plus, le directeur aura à cœur de bien faire, d’autant qu’il évoluera à domicile et que sa société est co-organisatrice de cette fête. Ses musiciens sont avertis : la phase de « graillage » se précise.
© photos - 360DSM - Etienne Bornet
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En visite
En visite à Miège
Miège fait désormais partie de la nouvelle commune de Noble-Contrée. Mais bien que fusionnée avec ses voisines Venthône et Veyras, Miège n’a rien perdu de son charme et de sa typicité. Au contraire. Son orientation plein sud, ses forêts et surtout son vignoble font et feront toujours sa renommée. Lové sur le coteau à 700 mètres d’altitude, le village attire tous les ans de nouveaux résidents. Aujourd’hui, Miège en compte 1400. Patrick Schriber en a fait son lieu de vie, avec sa famille, son épouse étant originaire de l’endroit. Le temps d’une visite, le juge Schriber quitte sa robe de magistrat pour enfiler ses habits de guide. Découverte.
Un sobriquet ?
Les Calabrais
« Ils ont parfois le verbe haut et fort ; et si on vient à les taquiner, on trouvera du répondant » : c’est ainsi que Patrick perçoit ses concitoyens miégeois. Et, sourire en coin, de les comparer aux Gaulois d’Astérix. Le sobriquet « officiel » dont les villageois sont affublés n’en demeure pas moins « Les Calabrais ». «La vocation agricole exclusive, la position géographique en dehors de toute voie de communication, la situation à l’extrême est du Valais romand, comme la Calabre au fond de l’Italie, seule commune à l’est de la Signèse, nous ont valu le surnom de Calabrais », écrit François Caloz dans Miège mon village. Le sobriquet est plutôt bien accepté, si ce n’est revendiqué, relève Patrick : «C’est un qualificatif presque valorisant. Calabrais, ça donne bien cette image d’indépendants ».
De là à en faire un plat ? La boucherie du village n’a pas hésité. Ainsi fut lancée la fondue calabraise et ses morceaux de rumsteck assaisonnés maison. « J’aime en manger, sans en abuser. Car c’est un plat qui donne soif, et forcément, avec de la Calabraise, on ne boit pas que de l’eau », plaisante notre guide.
Une spécialité ?
Le vin
Deux ceps bien garnis ornent ses armoiries. Nul doute, à Miège, la vigne est sacrée. Le vignoble s’étend sur 93 hectares. Il façonne ainsi le tiers du territoire. « La vigne et Miège sont indissociables », résume Patrick. En surface, le Pinot noir supplante tous les cépages, loin devant le Chasselas, alors que le Savagnin blanc (Païen) progresse sur ce terroir calcaire. Question coup de cœur, Patrick met en avant la Syrah et le Cornalin de la région. Le village dénombre près de dix caves. Et la relève est là. « Une nouvelle génération, les enfants des encaveurs, reprend le flambeau. La tradition se maintient », se félicite notre observateur, qui souligne encore la qualité des produits : « L’exposition des vignes et le savoir-faire local en sont le secret. De quoi répondre aux attentes des palais les plus exigeants ».
Un événement phare ?
La Marche des cépages
Le succès ne se dément pas. Tous les ans en septembre, des milliers de personnes s’élancent sur la Marche des cépages. La procession s’étire sur huit kilomètres entre Sierre et Salquenen. « C’est vraiment sympathique de pouvoir découvrir cette belle région, déguster des plats typiques et d’excellents vins, qu’ils soient de Sierre, Veyras, Miège ou Salquenen. Qui plus est, le soleil est toujours de la partie », s’enthousiasme Patrick.
La Marche des cépages emprunte le sentier viticole valaisan. Le Château de Villa en est le point de départ. Muraz, Veyras, puis Miège sont autant d’étapes incontournables. « A Miège, l’itinéraire traverse le centre du village, puis monte sur la forêt de la Crettaz, avant de rejoindre la place de la bourgeoisie. La Maison bourgeoisiale, avec les vins qui y sont servis, reste mon endroit de prédilection », avoue le régional de l’étape.
Au fil des éditions, la Marche des cépages a acquis une notoriété nationale. La Suisse alémanique en est devenue fan. Selon Patrick, l’expérience vaut clairement d’être vécue: « Pour moi, ça fait partie des événements auxquels il faut avoir participé au moins une fois dans sa vie. Ne serait-ce que pour se faire une idée. Après, on aime ou on n’aime pas. Mais il faut se faire un avis. »
Le samedi 10 septembre 2022, la Marche des cépages vivra sa trentième édition. L’occasion rêvée de découvrir ou redécouvrir cet événement fort prisé.
Une promenade de choix ?
Le bisse du Clou
Il fait le bonheur des Miégeois. Le Bisse du Clou offre un coup d’œil exceptionnel sur le village et la plaine du Rhône. L’ouvrage d’environ deux kilomètres prend son eau dans la Raspille, à 900 mètres d’altitude. Patrick aime le parcourir, en toute saison : « La balade est assez facile, avec peu de dénivelé. Elle permet de rester toujours la tête au soleil. » Miège prend grand soin de son bisse. La population se réunit une fois par an pour l’entretien des lieux. Les plus jeunes prêtent aussi main forte : « Les élèves du centre scolaire ont récemment réalisé un nettoyage conséquent. A cette occasion, des panneaux d’information ont été posés pour guider le randonneur ».
Patrick nous invite à prolonger la virée jusqu’à la Chapelle des Plans, en amont de la prise d’eau. Plus connu sous le nom de Chapelle Sainte Marguerite, l’édifice étonne par son emplacement. « Il apparait au milieu de la forêt, posé là, adossé à un rocher. La première fois, ça surprend. L’ambiance est aussi sonore avec le brouhaha des eaux de la Raspille qui résonne contre les murs ». Méconnus du grand public, le Bisse de Clou et la chapelle des Plans méritent à coup sûr le détour.
Dialogues
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Fidélité
Le canton fête ses jubilaires. Lire la suiteÀ proposFidélité » -
FMEP
La FMEP a fêté ses 75 ans lors de son assemblée des délégués. Lire la suiteÀ proposFMEP » -
Découvrir de nouvelles perspectives
Une cinquantaine d’enfants ont répondu à l’invitation de la Police cantonale le 8 novembre, à l’occasion de la journée Futur en tous genres. Lire la suiteÀ proposDécouvrir de nouvelles perspectives »
Info
Info: Service de l'agriculture
Centre agricole de Viège - Karin Oesch nommée à la direction
Karin Oesch sera la nouvelle directrice du Centre agricole de Viège. Elle succèdera à Moritz Schwery qui a fait valoir son droit à la retraite. Son entrée en fonction aura lieu le 1er août.
Karin Oesch succède à Moritz Schwery à la direction du Centre agricole de Viège, lequel est rattaché à l’Ecole d’agriculture du Valais. Ingénieure agronome HES, elle est également titulaire d’un diplôme de gestion délivré par l’Institut pour le management des associations, des fondations et des coopératives (VMI) à Fribourg.
Karin Oesch a été responsable de la formation professionnelle auprès de l’Union des paysans bernois durant douze ans, avant de diriger cette institution entre 2020 et 2024. Elle connaît parfaitement le monde agricole, ainsi que la formation professionnelle agricole. Agée de 45 ans, Karin Oesch est passionnée de vélo, de voyages et d’activités en montagne. Elle entrera en fonction le 1er août.
Moritz Schwery, qui avait repris la direction du Centre agricole de Viège en 2005, a fait valoir son droit à la retraite. Il était entré au Service de l’agriculture en 1991 comme chef de la section zootechnie.
Les chroniques de Stella
La chronique de Stella
Sacrée technologie !
Pour certains, la vie en télétravail n’est pas si terrible. Elle offre effectivement plusieurs avantages. On peut mettre le réveil un peu plus tard, plus besoin de manger à la cantine et on peut s’offrir de temps en temps des spaghettis aglio et olio sans provoquer de froncements de sourcils chez ses collègues. Mais pour ma part, il y a une chose que je ne supporte pas dans mon travail à la maison : les vidéoconférences. Même après une année, j’ai l’impression qu’elles suivent toujours le même sempiternel schéma.
Au début, c’est généralement la pagaille. Avec toujours les mêmes phrases et questions : « vous m’entendez? », « Thomas, t’es là? », « est-ce que quelqu’un sait si Tina va nous rejoindre? », « tu nous vois? », « je vous entends, mais je n’ai pas l’image.» Ensuite, lorsque tout le monde a réussi à se connecter, la réunion est interrompue par un chien qui aboie, un bébé qui pleure ou un mignon minet qui avance à tâtons sur le clavier en exposant son postérieur à la caméra. Une fois que chacun y est allé de son commentaire sur le doux mistigri ou a remis entre de bonnes mains son rejeton, les participants sont priés d’éteindre leur micro quand ils ne sont pas en train de parler. Ceci pour éviter que des bruits tels que décrits ci-dessus ne perturbent l’ordre du jour.
Un collègue choisit alors justement ce moment, loin d’être idéal, pour nous demander notre avis sur son image de fond « rigolote ». Et personne n’ose lui dire la vérité, à savoir que son super fond d’écran n’est en fait pas tellement plus qu’un fond vert qui lui coupe les cheveux ou la moitié du scalp.
La séance se poursuit. Le collègue X demande un peu de patience. C’est que, même après la dixième vidéoconférence, il n’a toujours pas compris comment partager son écran avec les autres. Et à la seconde où il y parvient enfin, il le regrette. Rappelons ici qu’il est conseillé de fermer certaines fenêtres ouvertes dans le navigateur en arrière-plan avant d’activer le partage d’écran.
C’en est trop pour moi. Il n’y a qu’une solution. Ma connexion est tout à coup mauvaise... J-e-e – grésillements – ne-e v…ous – grésillements – ...tends plus.
Conseils
Conseil : Focus sur la formation continue dédiée aux femmes
En Valais, les femmes assument un rôle toujours plus important en politique, au travail ou au sein d’associations. Mais de là à atteindre la parité, le chemin est encore long. En vue d’un meilleur partage des responsabilités, le canton -via l’Office cantonal de l’égalité et de la famille (OCEF) et le Service des ressources humaines (SRH)- propose des formations à l’intention des femmes. L’offre existe depuis plusieurs années. On y trouve par exemple « Marketing de soi au féminin » ou « Yes you can ».
Les précisions de Caroline Berclaz, spécialiste formation au Service des ressources humaines :
En 2023, l’Office cantonal de l’égalité et de la famille (OCEF), en collaboration avec le Centre valaisan de perfectionnement continu (CVPC), a reconduit « Yes you can ». Organisée au printemps, la formation englobe une série de modules. L’un d’eux propose une rencontre-échange avec une personnalité.
L’édition 2023 a vu l’intervention de la Neuchâteloise Sylvie Perrinjaquet. Séquence coaching :
Coup d'oeil dans les archives de l'Etat
Coup d’œil dans les archives de l’Etat
Livrets d’immigration et de travail
En cette période de pandémie, les conditions d’entrée dans un pays et les règles de quarantaine déterminent qui peut entrer et sortir d’un pays, que ce soit pour des raisons professionnelles ou privées. Et même si les séances virtuelles et les réunions sur Zoom peuvent souvent remplacer des rencontres hors du canton et des congrès internationaux, des gens passent chaque jour la frontière pour travailler ou s’installer en Suisse avec un permis L, G, C ou B.
Lors du catalogage du fonds des Archives de l’Etat du Valais (AEV), une collection de livrets de travail et d’immigration a été mise au jour parmi les documents du bureau cantonal des étrangers. Cette collection couvre la période allant de 1806 à 1935 et se compose de 741 livrets d’immigration et de travail de femmes et d’hommes qui sont venus d’autres cantons ou de pays voisins pour travailler en Valais. Les livrets d’immigration présentent chaque fois une description personnelle (signes distinctifs) et le sceau des autorités cantonales compétentes. Ces documents racontent d’une part une portion de l’histoire migratoire et d’autre part les histoires individuelles de leurs détenteurs.
Pour l’instant, on ignore encore pourquoi le bureau cantonal des étrangers avait rassemblé ces livrets et pourquoi ils n’ont pas été retournés à leur propriétaire. Pour répondre à cette question, il faudrait faire des recherches plus approfondies sur les activités administratives du bureau cantonal aux XIXe et XXe siècles.